Notre voyage aux Philippines nous a amené à nous déplacer pas mal dans la région des Visayas, un ensemble d’îles au sud du pays.
Quelques photos de notre passage aux Philippines sont sur Flickr.
Nous avons atterri à Manille, sur l’île de Luzon. A cause du typhon nous n’y sommes pas restés, et nous avons pris un vol pour l’île de Cebu, où nous sommes restés 10 jours sur la plage de Panagsama, à Moalboal. Là, on s’est fait des vacances : cours de plongée pour Laetitia, stage d’apnée pour Clément. On a ensuite plongés ensemble, profité de la plage et glandé.
Nous avons ensuite repris notre route pour Oslob, où nous sommes allés nager avec les requins baleines.
Un saut de ferry plus tard, nous étions sur l’île de Negros, dans la ville de Dumaguete. Un bus nous a déposé à Dauin, où nous avons fait quelques plongées supplémentaires. Dauin est réputé pour ses plongées de sable, qui permettent de voir d’autres espèces sous marines que ce qu’on rencontre lors des plongées dans les récifs de coraux. Nous avons aussi pû plonger sur l’île d’Apo, réputée pour son activité volcanique et ses coraux très préservés. Les philippins ont beaucoup pêché (et pêchent encore) à la grenade, ce qui a considérablement endommagé le récif.
Nous avons maintenant repris la route pour l’île de Bohol. Depuis Dauin, ce n’est pas très compliqué en théorie. Quand comme nous on utilise les transports locaux, cela demande d’utiliser pas mal de transports différents ! Et puis il ne faut pas être pressé. Il y a un ferry par jour qui relie Dumaguete à Tagbilaran, notre avant dernière destination avant d’arriver.
Allez, un petit montage de quelques uns des transports qu’on a utilisé :
Le meilleur conseil qu’on puisse donner ? Fuyez Manille 🙂 La capitale est archi bondée, et durant l’heure de pointe il est insupportable d’être dans le traffic. Il nous a fallu près de de 5h pour attraper un taxi et arriver chez notre hôte. C’était un vendredi à la moitié du mois : on nous a expliqué que les gens venaient d’être payés, et que soit ils partaient en weekend, soit ils allaient claquer leur argent dans les galeries commerciales.
De plus, le typhon nous a présenté la ville sous une pluie battante, bref on était content d’en partir. Pour autant, c’est là qu’on a le plus ressenti la force de l’histoire du pays, bâtie autour de la colonisation espagnole et du catholicisme.
L’histoire « récente » de l’espagne commence en 1521, avec la découverte de l’archipel par Magellan. Le pays devient une colonie espagnole en 1565, car les espagnols souhaitent utiliser ce lieu, son unique colonie en Asie, pour évangéliser la Chine et le Japon. C’est un échec à cause des réactions hostiles qu’ils reçoivent et ils oublient cette idée.
Ils restent néanmoins dans le pays jusqu’en 1898, et pendant plus de trois siècles ils unifient politiquement le pays, lui apportent des avancées techniques et bien sûr, répandent le catholicisme. A la fin du XIXème siècle, l’empire espagnol colonial est sur le déclin. Suite à des tensions avec les Etats Unis, au départ pour des raisons économiques avec Cuba, le contrôle du pays passe aux américains en 1898 (c’est la guerre hispano américaine : https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_hispano-am%C3%A9ricaine). Le pays refuse la présence américaine, et il y a des luttes pour l’indépendance. Elle est finalement obtenue en 1946. Avec une petite parenthèse japonaise un peu avant : pendant la seconde guerre mondiale, le pays est envahi pendant les japonais le lendemain de l’attaque de Pearl Harbour, de 1941 à 45. Après l’indépendance, il y a eu un peu de flottement politique. Un dictature politique entre 1965 et 1986 avec Ferdinand Marcos au pouvoir met en place la loi martiale et fait sombrer le pays dans la corruption et ont fait s’effondrer le pays sur le plan économique dans les années 80. Depuis 1987, le pays est une république.
La plage de Moalboal est dédiée aux touristes, ce n’est pas là qu’on voit le pays des philippins. Il y a des complexes hoteliers le long de la côte, avec des belles chambres qui donnent sur la plage, et des restaurants proposant tous les styles de cuisine (et quasiment rien de local). Impossible ceci dit d’y manger pour moins de 200 peso (~4€), alors qu’on peut normalement manger des plats philippins pour 60 peso, c’est la loi du genre. La plage n’est pas terrible d’ailleurs, on vient ici pour plonger ou faire du snorkelling. Pour nos quelques jours de vacances au milieu du voyage (cette idée peut paraître bien étrange !), cette ambiance nous allait bien.
On a trouvé un calme plus local à Dauin, sur l’île de Negros, au sud de Dumaguete. Quasiment pas d’hotels et de touristes, la plupart des clubs de plongée qui y viennent (l’endroit est réputé) partent de Dumaguete, la grosse ville d’à côté et font faire à leurs clients les 30mn de trajet. Pas de distributeur dans cette vile, un marché pas bien grand, alors quand on a eu besoin de retirer du liquide ou d’acheter des choses un peu particulières, on a fait comme tout le monde : on est monté dans un jeepney vers Dumaguete où l’on peut faire des courses. Ici, il y avait de la nourriture locale et uniquement ça ! Mais on ne s’est pas aventuré à gouter la soupe de sang de porc, on a préféré cuisiner à l’auberge.
Les philippines, c’est aussi le royaume des dosettes individuelles. Sur tous les bords de route, dans tous les marchés, supermarchés, pharmacies… on peut acheter tout ce qu’on souhaite en portion uniques : savons, shampoing, sauces, repas complets, petit déjeuners. Pas très écologique mais, les petits déjeuners en dosette sont très pratiques en voyage.
Le pays est hyper hyper chrétien, la faute à l’influence de l’Espagne. Partout, il y a des églises, cathédrales, basiliques. Des posters dans les villes rappellent les principes religieux (« Soyez honnêtes même si les autres ne le sont pas »), ou citent des passages de la bible. Les jeepneys arborent des slogans comme « nous croyons en Dieu », ou « Que Marie nous protège ». Les taxis ont des petits anges et des photos de Marie. Avant de monter dans un ferry, les philippins touchent des statues de Marie, au cas où.
Le 1er novembre, on nous a invité à participer à la fête des morts. Le village se réunit au cimetière, on allume des cierges et on y fait une grosse fête, avec plein de nourriture, de boisson et de musique. Sur le trajet, partout dans la ville les gens font des repas dehors, où ils invitent toute la famille et les amis.
D’ailleurs, au premier novembre, cela fait déjà 15 jours qu’on prépare noël. Dans toutes les galeries commerciales, on trouve du houx en plastique, des peres noel, des petits anges et des sapins. C’est assez amusant que cette tradition se fasse ainsi, car le pays tropical n’a jamais du voir pousser le moindre sapin… et d’ailleurs, alors qu’au même moment en Europe tout le monde se couvre, personne ici n’a quitté les short/sandales.
Vendredi 6/11
C’est l’Aventure, départ petit petons, puis c’est transilien,
Descente, St Michel petit petons jusqu’au jardin du Luxembourg, ou j’ai passé presque deux heures,
Avec les peintures de Jean Honoré-Fragonard amoureux, en compagnie de groupe chinois et allemands…
Bonne continuations,
J’ai pas dépassé 2’15 en apnée…
Bises
D
Bonsoir champion; C’est très bien de partir avec de bonnes bases et de connaître l’Alpha et l’Oméga de cette activité de loisirs . Mais attention à ce jour d’euphorie qui vous fait croire que vous n’avez plus rien à apprendre . Coup de pied au cul en retour et là ce n’est pas cher payé Il y a pire, des défis lancés au hasard qui se terminent tragiquement . Bonnes continuation de votre périple . Françoise et moi même vous embrassons tous deux affectueusement G.Y.P
N;B La suite de rêveries arrive sous peu .. :