Le contenu du sac à dos… Ça nous a pas mal fait réfléchir ! Un sac, ça a l’air grand mais en fait pas tant que ça, et trouver ce dont on a besoin pour un long voyage n’est pas si évident que ça.
Il faut aussi se rendre compte que :
- On ne peut pas prévoir des affaires pour toutes les situations
- S’il nous manque des choses, on peut toujours en acheter sur place
Accepter de prendre peu d’affaires demande un peu de lâcher prise. Une fois qu’on accepte ça, on se sent vachement mieux ! Pas besoin d’acheter toutes les tenues possibles, juste de celles dont on a besoin. Quand on ira dans des régions froides (la Patagonie par exemple), ou quand on aura besoin d’affaires en particulier, on s’adaptera.
N’empêche qu’il fallait quand même trouver de quoi remplir notre sac efficacement.
On a essayé de faire les soldes et d’avoir un partenariat avec le vieux campeur. On a rien trouvé qui nous plaisait en soldes, et le vieux campeur n’a pas donné suite (projet trop petit), mais ça peut être des options pour réduire les coûts.
Au final, on a quand même deux-trois bricoles dans nos sacs. Puisque la tradition veut que l’on poste une photo de l’inventaire de ce qu’on embarque, voici les nôtres :
On va faire le tour des affaires d’un des sacs avec méthode parce que sinon on ne va pas s’en sortir. On a pris à peu prêt les mêmes choses.
Les habits
Grosso modo :
- 2 t-shirt
- 1 chemise
- 2 pantalons long (un jean et un truc technique léger, transformable en short)
- 2 short
- Une polaire
- Une semaine de sous-vêtements
- Des bas technique pour quand ça caille (pour Mongolie et Patagonie)
- Une veste coupe vent imperméable, avec capuche (les hipsters utilisent parfois le terme « soft shell »)
- Un poncho en plastique en cas de pluie (acheté en Thaïlande il y a deux ans un jour)
- Le bob le plus laid du monde
- Un bouchon d’évier, pour la lessive
- Un sac à linge sale
- Un cheche (foulard polyvalent)
- Un maillot de bain
Niveau matières, pour le haut on a évité le coton : ça pue rapidement si on ne le lave pas, et on ne sait justement pas à quel fréquence on pourra faire nos lessives.
La laine de merino coûte la peau des fesses mais peut être portée plus longtemps. A 50€ le prix d’entrée pour un t-shirt, j’ai fini par me dire que le synthétique c’est pas si mal. On a fait un pot pourri de toutes ces matières, il y a donc un peu de tout.
J’ai une seule chemise un peu à regret, j’aurais aimé trouver plus de vêtements à manche longues. Dans les pays chaud, ca protège des moustiques, et cette barrière physique est bien plus efficace que tous les insecticides imaginables. Ca protège également du soleil. On verra quand yaura besoin pour faire mieux.
Les chaussures
On est parti avec deux paires : une lourde et une plus légère.
Pour la paire lourde : basket, chaussure de randonnée montantes ou chaussures basses ?
Le débat n’est pas clos auprès des tour du mondistes, et chacun y va de son avis et de son expérience. On les voulait imperméables car plusieurs blogueurs ont regretté ne pas avoir cette caractéristique.
Critère le plus important, on a pris des chaussures dans lesquelles on était vraiment à l’aise, et on a finalement opté pour des chaussures basses type rando de moyenne montagne.
Pour la paire légère, des sandales. Ca sert dans plein de situations : sortie de douche, balade du soir, chausson… dans certains pays où il fait chaud, c’est avec elles qu’on marche toute la journée donc il faut qu’elles soient confortables.
Trousse de toilette
On a fait original : gel douche-shampoing, brosse à dents, dentifrice, coupe ongle, etc.
Certains blogs débattent du savon et du dentifrice à embarquer. On se dit qu’on s’en fout pas mal, car on part pas au fin fond de nulle part et de toute façons, ce genre de choses à une durée de vie très limitée. Comme on devra en racheter régulièrement on prendra ce qu’on trouve là où on est. Ne pas oublier de mettre les contenants qui menacent de se vider dans des sachets plastiques : il faut éviter que dans leur chute, ils embarquent du monde avec eux.
Serviette microfibres : c’est petit et ça sèche rapidement.
Médicaments
On a pris les traitements en cours et quelques trucs de base, comme par exemple :
- de quoi soigner la tourista
- quelques boites de trucs contre le mal de crane
- crème solaire/biafine
- anti moustique
- antiseptique/pansements
Pour le reste, le mieux c’est de se faire conseiller par un médecin selon les destinations et d’essayer de pas trop céder à la paranoïa (« non mais dans tel pays ya encore la peste bubonique… mettez moi 2 mois de traitement préventif »). La plupart du temps, dans les grandes villes les risques sanitaires sont raisonnables.
Le matériel électronique
- Ordinateur portable. Un petit netbook premier prix qu’on aura pas de scrupules à se faire voler, perdre ou abimer en cours de route. un truc simple pour blogger, surfer sur internet, regarder des films un soir d’ennui et passer des appels skype avec les proches. Il est rangé dans un sac en mousse qui permet de le transporter dans un sac en le protégeant.
- Disque dur externe. 2 To. Beaucoup et peu à la fois, surtout si on fait des vidéos. On a mis quelques films et séries, des fois qu’on s’ennuie.
- Liseuses, bien plus pratiques pour pouvoir lire que des livres papier. Je n’ai absolument pas l’habitude, je vais découvrir. Vu la quantité de trucs que je lis, c’est vite devenu obligatoire.
- Appareil photo, un bridge. Un compact aura été plus simple à transporter, mais c’est l’occasion de progresser.
- Un pied photo
- Un Instax mini, c’est un peu comme un polaroid avec des photos au format carte de crédit. C’est une idée d’une collègue qui fait ça en voyage, je pense que ça peut être super cool. Les pellicules ont un prix non négligeable (1€/photo environ à la fnac ou amazon) donc j’en ai acheté quelques boites d’avance sur Ebay, ça permet de réduire un peu les coûts. Lorsque j’aurais écoulé mon stock, j’en rachèterais en Asie où les prix devraient être plus raisonnables.
- Cartes de stockage SD. Des cartes rapides, pour enregistrer des vidéo.
- Tous les cables de rechargement et adaptateur possibles et imaginables, rangés dans des sachets zip pour simplifier leur transport et la recherche dans le sac.
Les sacs à dos
Il y a plein de choses à dire sur le choix d’un bon sac à dos : équilibrage, volume, accès aux affaires, poches de rangement (quantité, localisation, facilité d’accès…).
Se planter dans le choix du volume présente deux risques :
- trop remplir un sac trop petit. Son poids sera alors déséquilibré, sûrement trop chargé sur le sommet, et il sera pénible à porter.
- prendre un trop gros sac qu’on va remplir à fond et qui sera très lourd.
On s’est limité autant que possible afin ce que ça ne soit pas le cas.
La plupart des gens partent avec un sac de randonnée, ce qui n’est pas forcément le plus judicieux quand on ne fait pas de randonnée. D’autres types de sacs existent : Certains partent avec des valises (on se sent pas aventurier avec une valise, mais c’est très pratique !), d’autres avec des combinés sac-valise (testé mais pas convaincu).
Laetitia : Khumbu 55L
Clement: Deuter Air Contact Pro, 60L +15
60L c’est très gros. L’objectif, c’est d’avoir le minimum : dès qu’on porte longtemps plus de 15% de son poids, on s’expose à des risques pour la santé (source: le savoir commun des voyageurs et randonneurs, je suis preneur de confirmation plus rigoureuse). Du haut de mes 75kg, ça m’autorise à porter dans les 10 kg maximum.
On nous a donné le conseil de toujours utiliser le sursac, même quand il ne pleut pas : cela protège le sac des liquides divers et des frottements dans les transports, cela empêche les gens de fouiller facilement, on peut ramasser des affaires tombées dedans…
Pour la journée, on s’est pris deux petits sac à dos, suffisamment grands pour pouvoir faire rentrer tout l’électronique (qui ne doit pas passer en soute lors des vols, sauf si vous aimez les puzzle à l’arrivée). On a aussi pris un sac à dos pliable pour les fois où on aura pas vraiment besoin d’affaires. C’est un peu too much mais s’il ne sert à rien, au moins il ne prend presque ni place ni poids.
Accessoires divers
- Etui à lunette
- Corde à linge, pour faire sécher
- Sac à viande, pour quand l’hygiène des lits ne sera pas au top ou pour gagner quelques degrés si nécessaire.
- Un duvet
- Sacs zip pour ranger le matériel volant
- Lampe frontale et piles de rechange
- Un couteau
- Un adaptateur électrique
- Un coussin gonflable
- Un masque pour dormir
- Des sac étanches
- Un Gé’palémo, c’est un dictionnaire visuel universel avec des dessins de plein de trucs pour se faire comprendre partout
- Jeux : un jeu d’échec de voyage, et un jeu de cartes pour occuper les longues heures de transport
- Carnet, stylo
Voila, vous savez tout ! J’espère qu’on ne s’est pas trop plantés, que tout sera utile, et qu’au retour on ne rigolera pas trop en regardant cette liste…
Laeti !!!
t’as oublié la DS ;-))))))
Biz